Denis Monfleur. Les désaxés

Editions Lord Byron

Prix régulier €25,00

Taxes incluses. Frais de port calculés à l'étape de paiement.

Denis Monfleur. Les désaxés, Paris, Éditions Lord Byron, 2022

1re édition
Edition de 300 exemplaires
Couverture rigide, 21 x 29,7 cm, 152 pages
Édition bilingue : français, anglais
Traduit du français par Antoine de Mautor
ISBN : 978-2-491901-35-6

Denis Monfleur. Les désaxés est le catalogue édité à l'occasion de l'exposition personnelle de l'artiste du 1er juillet au 2 octobre 2022 à Bagnoles-de-l'Orne (FR) dans le cadre d'"Un été ornais contemporain" organisé par le Fonds départemental d'art contemporain de l'Orne sous la houlette de Pierrick Bigot. Il comprend les préfaces de Christophe de Balorre, Arnaud Boulanger et Pauline Vollais, ainsi que les textes de Eric Darragon et Eric Vuillard.

Né le 14 décembre 1962 à Périgueux, Denis Monfleur vit et travaille à Fontenay-sous-Bois et en Dordogne. Dès sa jeunesse, il abandonne le modelage pour le travail de la pierre et la taille directe, technique difficile dans laquelle, dit-il, « il n’y a pas de repentir possible ». La transition totale vers le granit se fera sur plusieurs années. Dans un premier temps, son vocabulaire artistique est clairement figuratif : l’humain est au centre de son œuvre, mais avec une dimension universelle et non individuelle (ce ne sont pas des « portraits »). Au fil du temps, il enrichit ses techniques (poli miroir alternant avec parties mates, polychromie), diversifie ses matières en tendant vers des pierres de plus en plus dures (basalte, orgues basaltiques, lave volcanique, diorite…), aborde la sculpture monumentale ou encore les séries work in progress – dont Individus, qui rassemble sur un même socle près de 300 personnages différents en lave du Mont-Dore –, introduit l’émaillage polychrome... Fin 2019, il crée les « rocailles », où une multitude d’éclats de pierres ajoutées à l’œuvre compose une sorte de sur-modelage. En 2020, il collabore avec la chorégraphe/danseuse Anne-Sophie Lancelin, qui portera un masque rocaille pour une de ses créations. L’œuvre de Denis Monfleur a fait l’objet de plusieurs achats publics et commandes institutionnelles, et figure dans un grand nombre de collections privées en France et à l’étranger (Allemagne, Argentine, Belgique, Colombie, Colombie britannique, États-Unis, Pays-Bas, Québec, Royaume-Uni, Uruguay). Depuis 2010, il est représenté par la galerie Claude Bernard. En 2016, il est élevé au grade de Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres.

Ancien normalien agrégé des lettres et pensionnaire de la Villa Médicis (1971-1973), Eric Darragon est un ancien élève d'André Chastel. Il a précédemment enseigné à l'Université Paris-X Nanterre et à l'Université François-Rabelais à Tours. Actuellement professeur émérite d'histoire de l'art à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ancien directeur du Centre de recherche histoire culturelle et sociale de l'art (EA 4100) et du Centre inter-universitaire de recherche en art contemporain (CIRHAC), il est membre du comité de rédaction des revues Critique d’art et Perspective.

Né en 1968 à Lyon, Éric Vuillard est écrivain et cinéaste reconnu pour ses récits historiques. Il a réalisé deux films, L’homme qui marche et Mateo Falcone. Il est l’auteur de Conquistadors, récompensé par le Grand prix littéraire du Web - mention spéciale du jury 2009 et le prix Ignatius J. Reilly 2010. Il a reçu le prix Franz-Hessel 2012 et le prix Valery-Larbaud 2013 pour deux récits publiés chez Actes Sud, La bataille d'Occident et Congo ainsi que le prix Joseph-Kessel 2015 pour Tristesse de la terre, le prix Alexandre Viallate pour 14 juillet et le prix Goncourt 2017 pour L'ordre du jour.