Katia Bourdarel. L’éternité d’un instant

Editions Lord Byron

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L’éternité d’un instant, Paris, Éditions Lord Byron, 2025

1re édition
Edition de 425 exemplaires numérotés de 1 à 425
Couverture rigide, 23 x 27,5 cm, 304 pages
Édition bilingue : français, anglais
Traduit en anglais par Tineke Aarts et Bella Adams
ISBN : 978-2-491901-93-6

L’éternité d’un instant est la première monographie retraçant les vingt dernières années de la carrière et de l’œuvre de Katia Bourdarel.

« L’acte de peindre s’apparente dans son cas à une rébellion silencieuse contre la tyrannie du temps court, contre notre addiction à cette forme d’instantanéité qui nous prive du plaisir du relief. Au-delà du seul thème de la métamorphose, pierre angulaire de l’œuvre de Katia Bourdarel, son recours au mythe de Daphné, tel qu’il s’exprime dans Le songe d’une nuit d’été, peut à mon sens être compris comme la métaphore de cette lutte douce. Échapper à la traque d’Apollon, devenir arbre, c’est aussi se soustraire à la pressiondumonde.» (Extrait du texte de Numa Hambursin)

Katia Bourdarel est née à Marseille en 1970. Elle vit et travaille à Paris et dans le Quercy. Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en Art et Espace, Katia Bourdarel collabore rapidement avec la Galerie Roger Pailhas, qui expose son travail dans de nombreuses foires nationales et internationales. Depuis 2024, son œuvre est représentée par la Galerie Renard-Hacker à Lille, et depuis 2014, par la Galerie Aeroplastics à Bruxelles. De la peinture à l’installation vidéo, en passant par la sculpture, elle explore et détourne les contes et les mythes par le prisme de son histoire personnelle, y intégrant des références à la culture populaire.

Amélie Adamo est auteur, historienne de l’art et commissaire indépendante. Diplômée en Histoire de l’art contemporain, sa thèse de doctorat portait sur les figurations en France dans les années 1980. Depuis 2008, elle collabore à de nombreux catalogues d’expositions et revues spécialisées, telles que L’Œil et Le Journal des Arts. Elle a été commissaire des expositions « Immortelle » au Mo.Co.(2023), et « Luxe Calme et Volupté » au Centre d’Art La Malmaison (2025).

Julie Chaizemartin, journaliste et critique d’art, est diplômée de l’École du Louvre et de Paris I Sorbonne en Histoire de l’art et en Droit. Collaboratrice régulière des revues Transfuge, Artpress et Le Quotidien de l’Art, elle écrit également pour des catalogues d’expositions et des monographies. En parallèle, elle est chroniqueuse depuis 15 ans pour Le Quotidien du Pharmacien et fondatrice d’Art District Radio, une webradio consacrée à l’art et au jazz.

Pierre-Yves Desaive est conservateur pour l’art contemporain aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique. Président de la section belge de l’AICA de 2009 à 2012 et membre de l’ICOM, il publie régulièrement sur l’art contemporain et les arts médiatiques dans des revues spécialisées et des catalogues. Il enseigne également  l’actualité des arts à l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels (ENSAV - La Cambre, Bruxelles).

Numa Hambursin, après des études littéraires et en droit du patrimoine culturel, ouvre sa première galerie d’art contemporain à 23 ans. En 2010, il est nommé responsable de la programmation du Carré Sainte-Anne à Montpellier, puis le directeur artistique de l’Espace Dominique Bagouet en 2012. En 2018, il prend la direction du pôle Art moderne et contemporain de Cannes avant de revenir à Montpellier en 2021 pour diriger le Mo.Co. (Montpellier Contemporain).

Leïla Jarbouai est conservateur en chef, responsable des collections de peintures et d’arts graphiques au musée d’Orsay. Elle a été commissaire d’une quinzaine d’expositions, parmi lesquelles « Frida Kahlo / Diego Rivera » (2013), « Degas Danse Dessin » (2019), « Léon Spilliaert » (2020), « Rosa Bonheur » (2022) et « Les Arpenteurs de rêves » (2022). Elle publie régulièrement dans des catalogues d’expositions, des monographies et des revues spécialisées.

Karine Lambert est agrégée et docteur en Histoire. Elle est maître de conférences à l’Université Côte d’Azur et chercheuse au sein du laboratoire Telemme de la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme à Aix-en-Provence, où elle coordonne l’atelier 4. 15 Genre dans l’espace euro-méditerranéen (GEEM).

Thomas Lévy-Lasne est un artiste peintre. Il a été pensionnaire de la Villa Médicis en 2018-19. Il co-organise un colloque sur la peinture au Collège de France en 2014. Il est commissaire de l’exposition « Les apparences » en 2021, et crée une chaîne Twitch/YouTube éponyme pour interviewer des peintres.

Anne Malherbe est historienne de l’art (ancienne élève de l’ENS et titulaire d’un doctorat). Elle exerce en tant que commissaire d’exposition et critique d’art indépendante (membre de l’AICA). Son doctorat portait sur la peinture matiériste d’après guerre à Paris, et elle suit de près depuis près de vingt ans l’évolution de la peinture actuelle.