Olivier Kaeppelin, Gaël Davrinche. Faire face, Paris, Éditions Lord Byron, 2021
1re édition
Edition de 370 exemplaires numérotés de 1 à 370
Couverture rigide, 23 x 28 cm, 132 pages
Édition bilingue : français, anglais
Traduit du français par Jeremy Harrison
ISBN : 978-2-491901-08-0
Un contenu augmenté du livre est proposé aux pages 35, 40, 72-73 et 126-127 sous forme de séquences vidéo extraites du film Gaël Davrinche, Clair Obscur de la série « Terra Artistika » de Régine de Lapize et Christophe Soupirot.
Gaël Davrinche. Faire face est le catalogue édité à l'occasion de l'exposition « Gaël Davrinche. Faire face » à la Galerie Vazieux à Paris (FR) du 24 avril au 28 mai 2021.
Gaël Davrinche est un peintre français né en 1971. Il vit et travaille à Montreuil. Diplômé de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2000, professeur de dessin et de peinture aux Ateliers de Sèvres depuis 2007, il mène depuis lors une carrière artistique internationale. Son œuvre prolifique qui se décline sous la forme de peintures, dessins, sculptures ou encore estampes, réinvestit principalement les genres classiques du portrait et de la nature morte dans un dialogue plastique entre la tradition et la déconstruction complète de cette dernière.
L’artiste n’a en effet de cesse de creuser, fouiller, puiser au cœur de l’Histoire de l’Art dans les œuvres de ses illustres pairs ce qui fait selon lui l’essence-même de la peinture. Empruntant fréquemment au registre graphique de l’enfance, il cite et caricature avec humour les chefs d’œuvres de l’art européen dans le cadre d’une série fleuve nommée « Les Revisités ». Posant la question de la légitimité du portrait peint, à l’heure où la commande n’existe plus, Davrinche affine sa pensée au fil des ans, notamment avec les séries « Under the skin » ou « Kalashnikov ». Fondamentalement libre, son geste se fait tantôt incisif et nerveux, tantôt parfaitement minutieux. L’audace avec laquelle l’artiste alterne les styles, passant du réalisme savant à l’expressionnisme le plus spontané, illustre tout l’attachement à la peinture en tant que médium aux possibilités encore inépuisables, bien que la critique ait maintes fois annoncé le contraire.
Parfaitement complémentaires, les Memento Mori apportent une respiration songeuse à l’œuvre de Gaël Davrinche. Dans cette série de dessins et de peintures représentant des fleurs fanées, l’artiste aborde par le prisme de l’allégorie le thème intemporel du cycle de la vie et dresse finalement en creux le portrait de l’homme face à sa propre inquiétude existentielle. Un sentiment intime, universel qu’il vient explorer avec beaucoup de poésie. (Fanny Giniès)
Olivier Kaeppelin est un commissaire d’exposition, critique d’art et écrivain français. Des années 1990 à la fin des années 2010, il a occupé de nombreux postes à hautes responsabilités à France Culture, Radio France, au Ministère de la Culture et de la Communication dont il est le directeur des Arts Plastiques de 2004 à 2010, au Palais de Tokyo ainsi qu’à la Fondation Maeght dont il prend la direction de 2011 à fin 2017. Par ailleurs, il a été chargé de recherches à l’École pratique des hautes études, a enseigné à l’Université Paris-VIII au département Littérature, à l’Université Panthéon-Sorbonne au département Histoire de l’art, ainsi qu’à l’école des Beaux-Arts de Nantes.
Créateur de revues littéraires et artistiques telles que Exit et Le Grand 8, il collabore avec de nombreuses publications comme Art Press, Beaux Arts magazine, Change, La Quinzaine littéraire, L'Autre Journal, L’Ennemi, Libération ou Opus. Il a également écrit nombre d’essais et textes, notamment sur Gérard Gasiorowski, Daniel Dezeuze, Richard Baquié, Imi Knoebel, Richard Deacon, Enzo Cucchi, Gunther Brüs, Bernard Moninot, Jaume Plensa, Pierrette Bloch, Erik Dietman, Joan Miró, Jonathan Lasker, Yan Pei Ming, Daniel Pommereulle, Damien Cabanes, Gérard Garouste, Philippe Cognée, Claire-Jeanne Jézéquel, Lee Bae, Djamel Tatah, Eduardo Arroyo, parmi tant d’autres.
Commissaire d’expositions, il est à l’initiative de manifestations comme La Triennale (La Force de l'art), dont la première édition s'est tenue au Grand Palais, en 2006 et de Monumenta, manifestation qui propose à un artiste de notoriété internationale d'investir la Nef du Grand Palais, à l’instar d’Anselm Kiefer, Richard Serra, Christian Boltanski, Anish Kapoor, Daniel Buren, Emilia et Ilya Kabakov ou encore Huang Yong Ping. Il a été commissaire ou co-commissaire d’exposition avec des artistes de premier plan notamment pour l’exposition universelle de Séville, la Villa Médicis, la Biennale de Venise, le Kunstmuseum Pablo Picasso de Münster et le Max Ernst Museum de Brühl en Allemagne, le Musée des Beaux-Arts de Nantes, le Centre national des Arts de Tokyo, les Ateliers du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris (l’ARC) et bien d’autres institutions dans le monde entier.